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Grenade punicalagine anti-oxydante du jus de grenade

Grenade Punicalagine anti-oxydante du jus de grenade et de l’extrait de grenade, dans l’alimentation fonctionnelle du futur.

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Punicalagine antioxydant naturel de la grenade propriétés et bienfaits pour la santé

La grenade et « Calidad y Seguridad Alimentaria, CSA »

La recherche associée à la technologie contribuent sans aucun doute au développement d’un pays et, dans le cas concret du secteur agroalimentaire, permettent de produire des produits optimaux en termes de qualité et de sécurité alimentaire. Dans ce cadre, il convient d’être vigilant et de contrôler la chaîne alimentaire dans sa totalité – de la matière première et du traitement jusqu’aux nécessités et besoins du consommateur. La traçabilité est actuellement un concept primordial dans l’alimentation. Elle doit permettre le suivi rétroactif d’un aliment : point de vente, lieu de production et matières premières. L’Espagne est un pays doté d’une technologie très avancée. Les centres de recherche et les universités travaillent de plus en plus aux côtés des entreprises du secteur agroalimentaire. Cette collaboration étroite et croissante est la promesse d’un futur prometteur pour toutes ces entreprises.

Le groupe de recherche « Calidad y Seguridad Alimentaria, CSA » du département de technologie agroalimentaire de la Escuela Politécnica Superior de Orihuela (Universidad Miguel Hernández de Elche) a une longue expérience derrière lui dans l’étude de la grenade – que ce soit dans la recherche sur l’évaluation de la qualité et la fonctionnalité de la grenade et de ses produits dérivés, comme dans le conseil aux entreprises de production et de commercialisation de ces produits. Parmi les différents thèmes abordés lors des travaux menés pour ces entreprises, citons l’estimation de la durée de vie des produits, le développement de nouveaux produits et la réalisation d’études affectives auprès de consommateurs.

Le groupe CSA, en collaboration avec ses collaborateurs nationaux (CEBAS-

CSIC) et internationaux comme la Kansas State University (États-Unis) et la Wroclaw University of Environmental and Life Sciences (Pologne), se pose désormais comme une référence dans les études relatives à la qualité (nutritionnelle, sensorielle et fonctionnelle) et l’acceptation des produits à base de grenade dans les marchés internationaux.

Depuis ses premiers travaux sur la grenade en 2009, son travail de recherche a donné lieu à plus de 20 articles internationaux sur la question. Les chercheurs du groupe ont donné des conférences plénières sur les bienfaits de la grenade dans de nombreux pays dont la Turquie, la Pologne, la Slovaquie, le Mexique et l’Espagne.

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La variété de grenade Mollar de Elche est, sans aucun doute, la variété la plus cultivée en Espagne, et celle qui nous représente dans le monde. Les fruits Mollar de Elche comportent deux avantages principaux : (I) un goût sucré intense, (II) un arille (partie comestible) de nature filandreuse et très molle. Toutefois, ils présentent quelques inconvénients : (I) une couleur peu prononcée qui empire sensiblement après le traitement thermique pour élaborer des jus et (II) un profil sensoriel peu complexe, avec un goût sucré prédominant et des notes aromatiques fruitées, en général peu marquées. Cependant, nous pouvons affirmer que les fruits d’autres variétés non autochtones, comme la Wonderful, sont complémentaires de ceux de la variété Mollar de Elche.

Cette complémentarité repose sur le profil sensoriel complexe et la couleur rouge grenat très intense des grenades Wonderful. Toutefois, elles présentent également des inconvénients manifestes car elles sont extrêmement acides et la portion filandreuse de leurs arilles s’avère très dure et résistante (Vázquez-Araújo et al., 2014).

L’un des derniers produits développés par le groupe CSA pour l’entreprise « Antioxidantes Naturales del Mediterráneo » est un concentré de grenade élaboré à partir d’une fusion des variétés Mollar de Elche et Wonderful. Cette combinaison a permis d’obtenir un produit du nom de Granatum Plus Concentré de Grenade Fusion, lequel a la particularité de présenter les avantages des deux variétés, neutraliser leurs inconvénients sensoriels et se démarquer par une haute teneur en punicalagine, soit ~232 mg de punicalagine par rapport à l’apport journalier recommandé (30 mL de produit).

CONCLUSIONS DES TRAVAUX DE RECHERCHE DE LA UNIVERSIDAD MIGUEL HERNÁNDEZ

L’un des derniers travaux de recherche a porté sur la comparaison de la teneur en punicalagine et polyphénols de 50 produits commerciaux à base de grenade (commercialisés dans l’Union européenne, Espagne comprise). Les produits à l’étude ont été divisés en deux grands groupes : (I) gélules, ampoules et extraits, et (II) jus d’extraction directe, jus à base de concentrés et concentrés. Les teneurs en punicalagine trouvées dans le premier groupe présentaient les valeurs suivantes : non détectée – 308 mg de punicalagine par gramme de produit. S’agissant du groupe deux, les valeurs ont été de la non détection de punicalagine jusqu’à 10,4 mg de punicalagine par gramme de produit. Les résultats obtenus après analyse ont prouvé que les produits « Granatum Plus » se distinguaient par la qualité de leur composition dans le composé mentionné (α- y β-punicalagine).

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Les gélules d’extrait de grenade et le Concentré de Grenade Fusion de Granatum Plus ont été les produits qui ont présenté de fortes teneurs en punicalagines (308 et 7,76 mg de punicalagine par gramme de produit).

Au cours des travaux de recherche menés sur plus de 50 produits, d’octobre 2016 à avril 2017, nous avons pu déterminer que les produits Granatum Plus contenaient des valeurs de Punicalagine A+B optimaux, et qu’ils obtenaient des notes maximales lors des dégustations organoleptiques. De même, il a été déterminé que la note du rapport qualité-prix de ses produits était très supérieure à celle de la majorité des produits analysés.

Quant aux produits sous label écologique, il a été déterminé que leur teneur en composants bioactifs n’était pas supérieure aux produits de Granatum Plus.

C’est pourquoi, nous affirmons que les Jus, Concentrés et Extraits de Grenade Granatum Plus satisfont largement les exigences des aliments fonctionnels et répondent aux besoins du consommateur le plus exigeant.

1. Introduction

1.1. Origine du grenadier

1.2. Importance économique en Espagne

1.3. La grenade Mollar d’Elche

2.1. Composition chimique de la grenade

2.2. Composés phénoliques

2.2.1. Composés phénoliques à faible poids moléculaire

2.2.2. Composés phénoliques à poids moléculaire élevé

2.3. La grenade en tant qu’aliment fonctionnel

2.4. Oxydation Vs Anti-oxydation

3.1. Propriétés anticancéreuses et anti-tumorales

3.2. Prévention des maladies cardiovasculaires

3.3. Propriétés anti-inflammatoires

3.4. La grenade et ses propriétés contre le diabète

3.5. Prévention de la dégradation oxydative

3.6. Prévention des lésions de la peau

3.7. Propriétés antimicrobiennes de la grenade et de ses produits dérivés

3.8. Effets de la grenade sur la santé bucco-dentaire

3.9. Autres propriétés de la grenade sur la santé

3.9.1. La grenade et sus effets contre la diarrhée

3.9.2. La grenade et ses effets sur la qualité du sperme et sur les troubles de l’érection

3.9.3. Effet de la grenade sur l’obésité

1. Introduction

Dans la plupart des cas avant de se diriger vers le futur il faut d’abord regarder vers le passé. La grenade en est un bon exemple, car c’est l’un des premiers fruits domestiqué par l’homme. Sa présence est clairement visible dans la culture et l’histoire de l’Espagne, elle apparait même dans les armoiries du Royaume de Grenade, au temps des rois catholiques. Un autre exemple, illustrant le rapport étroit entre la grenade, l’Espagne et la recherche scientifique, c’est bien le blason du Consejo Superior de Investigaciones Científicas (CSIC), où apparait aussi un grenadier.

Dans le présent dossier, notre objet est de faire connaître la grande importance de la culture de ce fruit en Espagne, dû à son importante production, mais aussi aux bienfaits que ce fruit et ses produits dérivés apportent à la nutrition humaine.

1.1. L’Origine du Grenadier
Le grenadier (Punica granatum L.) est un arbre fruitier cultivé depuis l’Antiquité. Il s’agit de l’un des arbres fruitiers cités dans la Bible, au même titre que la vigne, l’olivier ou le palmier. D’après Nikolai Vavilov, le grenadier appartient au Centre IV: Centre du Proche Orient (Asie Mineure, Transcaucasie, Iran et régions hautes du Turkménistan).

Sa classification systématique est la suivante:

Division: Phanerogamae

Classe: Dycotiledoneae Sous-classe: Archichlamydeae

Ordre: Myrtales Familie:

Punicaceae Genre: Punica

Espèce: Granatum

Le grenadier (Punica granatum L.) est un arbre caducifolié de petites dimensions, pouvant atteindre au maximum 8 mètres de hauteur à l’état sauvage. C’est un arbre fruitier ayant un grand intérêt pour de nombreuses régions du monde, spécialement dans les régions arides et semi-arides, car bien qu’il soit moins important que d’autres arbres fruitiers, il peut s’adapter à différentes zones où de nombreuses autres espèces, actuellement plus importantes, seraient incapables de fournir une production rentable (Melgarejo et Salazar, 2003).

1.2. Importance Économique du Grenadier

Actuellement, il est cultivé dans de nombreux pays, notamment l’Espagne, les États-Unis, l’Iran, la Turquie, l’Inde, Israël, la Chine et les pays de la côte nord de l’Afrique, entre autres. L’Espagne est le premier producteur d’Europe, et la production y est concentrée dans la Communauté Valencienne, en Andalousie et dans la région de Murcie (Graphique 1).

La production espagnole, de 22.311 tonnes en 2010 (MMARM, 2010), se concentre surtout dans la province d’Alicante (90 %), et à l’intérieur de celle-ci la production est focalisée essentiellement dans trois communes, Elche, Albatera et Crevillente, par ordre d’importance. Cette concentration élevée montre clairement l’énorme importance socio-économique de la grenade pour ces trois communes et leurs alentours.

1.3. La grenade Mollar d’Elche

La grenade est un fruit qui, traditionnellement, a été apprécié et admiré dans de nombreuses civilisations. Les grenadiers, ainsi que les palmiers, sont les arbres les plus caractéristiques de la campagne d’Elche. En outre, ils sont connus depuis la nuit des temps. En Espagne, la grenade Mollar d’Elche (Figure 2) est de loin la variété la plus populaire, et c’est sans l’ombre d’un doute la plus cultivée en Espagne.

Les caractéristiques les plus importantes des grenades Mollar d’Elche sont les suivantes

Fruits de taille grande ou très grande. – Arbre très vigoureux, de croissance rapide. – Fruit de grande taille. – Grosse graine, couleur rouge sombre et pépins petits et mous. – Maturité entre octobre et novembre. – Variété de meilleure qualité, de calibre plus élevé et plus productive que les autres variétés du groupe des Valenciennes, qui occupent la seconde place dans la production espagnole.

– Fruits de taille grande ou très grande.

– Arbre très vigoureux, de croissance rapide.

– Fruit de grande taille.

– Grosse graine, couleur rouge sombre et pépins petits et mous.

– Maturité entre octobre et novembre.

– Variété de meilleure qualité, de calibre plus élevé et plus productive que les autres variétés du groupe des Valenciennes, qui occupent la seconde place dans la production espagnole.

2. Les Produits fonctionnels dérivés de la grenade et leur exploitation intégrale

L’étude des composants bioactifs de la grenade et de leurs bienfaits pour la santé humaine est un domaine de recherche de toute actualité et du plus grand intérêt. Il a été constaté, suite à de nombreuses études scientifiques, que la grenade et ses produits dérivés contiennent de nombreux composants pouvant servir à prévenir certaines maladies et à conserver la santé (Larrosa et al., 2006; Sartippour et al., 2008; Koyama et al., 2010).
Généralement, la grenade est consommée fraiche.

Cependant, une partie importante de la récolte ne possède pas une qualité visuelle suffisante pour être destinée à la consommation de fruits frais, car le niveau d’acceptation de la part du consommateur serait très bas. Néanmoins, la qualité des arilles, qui constitue la partie comestible du fruit, est similaire à celle des exemplaires ayant une apparence acceptable pour être consommés frais.

Concernant cette partie de la récolte, qui n’est pas utilisable pour la consommation fraiche, il est donc nécessaire de chercher une solution commerciale sous forme d’utilisation industrielle.
Les produits industrialisés dérivés de la grenade ayant le plus d’importance sont les suivants:

– Jus de grenade: amplement commercialisé aux USA et ayant un grand potentiel en Espagne.

– Arilles en IVème gamme

– Confitures

– Vins, vinaigres et liqueurs.

– Arilles déshydratées

– Produits nutraceutiques à base d’extrait d’écorce

– Condiment alimentaire.

– Cosmétiques: crèmes, huiles, gels,…

2.1. Composition Chimique de la Grenade

La grenade possède dans ses différentes parties de nombreux composés chimiques d’une valeur biologique élevée: écorce, membranes blanches, arilles et graines (Figure 3). Le produit le plus important dérivé de la grenade est le jus, et c’est sans aucun doute le produit le plus étudié et ayant une multitude de références aussi bien dans la littérature scientifique espagnole qu’internationale.

Environ 50 % du poids total de la grenade correspond à l’écorce et aux membranes blanches, qui sont une source très importante de composés bioactifs, tels les polyphénols, les flavonoïdes, les ellagitanins, les proantocianidines et les minéraux, essentiellement du potassium, de l’azote, du calcium, du phosphore, du magnésium et du sodium. C’est pourquoi les produits nutraceutiques et les condiments alimentaires élaborés à partir d’extraits d’écorce et de membranes blanches peuvent représenter une source importante de tous ces composés, s’ils ont été élaborés de manière correcte.

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La partie comestible de la grenade représente environ 50 % du poids total d’une grenade, dont 80 % sont les arilles (partie charnue) et 20 % les pépins (partie ligneuse).

La composition des graines de grenade est la suivante: eau (85 %); sucres (10 %), principalement fructose et glucose; acides organiques (1,5 %), essentiellement acide ascorbique, citrique et malique; composés bioactifs tels que polyphénols et flavonoïdes (essentiellement anthocyanines).

En outre, les graines de grenade sont une source importante de lipides, car les pépins ont une teneur en acides gras qui oscille entre 12 et 20 % de leur poids total (poids sec).

Le profil des acides gras se caractérise par une teneur élevée en acides gras insaturés, notamment acide linolénique, linoléique, punique, oléique, stéarique et palmitique.

2.2. Composés Phénoliques

2.2.1. Composés phénoliques à faible poids moléculaire

Les composés phénoliques peuvent être divisés en molécules simples, et en polymères de celles-ci ayant un poids moléculaire plus élevé. Parmi les premières il convient de citer les flavonoïdes, qui sont les composés les plus importants de ce sous-groupe; tandis que les anthocyanosides sont les composés les plus représentatifs, responsables de la couleur caractéristique de la grenade. Parmi les composés phénoliques à faible poids moléculaire il faut mettre l’accent sur les acides phénoliques, et parmi ces derniers sur l’acide gallique et l’acide ellagique.

2.2.2. Composés phénoliques à poids moléculaire élevé

Les tanins sont les polyphénols à poids moléculaire élevé les plus caractéristiques. L’écorce de la grenade est riche en tanins hydrolysables, principalement en punicaline, pédunculagine et punicalagine.

2.3. La Grenade en tant qu’Aliment Fonctionnel

Le concept d’aliment fonctionnel est complexe et peut se rapporter à plusieurs aspects : si les composants sont des nutriments ou non, s’ils agissent de manière positive ou non sur l’organisme, et s’ils provoquent un effet physiologique ou psychologique en plus de l’effet purement nutritionnel (Viuda-Martos et al., 2011a).

Parmi les aliments fonctionnels il convient de citer : (i) ceux qui contiennent certains minéraux, vitamines, acides gras ou fibres alimentaires ; (ii) les aliments auxquels on a ajouté des substances biologiquement actives, comme les phytochimiques ou autres antioxydants, et (iii) les probiotiques qui contiennent des micro-organismes vivants exerçant des effets bénéfiques.

Conformément à ce qui a été exposé ci-dessus et aux diverses études réalisées sur la composition chimique de la grenade, et plus récemment sur ses effets sur la santé, nous pouvons considérer la grenade comme un aliment fonctionnel (Melgarejo, 2010).

Les anthocyanosides sont les composés étant considérés comme les responsables de la couleur rouge des grenades; l’importance de ces composés phénoliques repose sur leur action anti-oxydante, qui protège des radicaux libres en retardant le processus de vieillissement des cellules.

Ces flavonoïdes ont une activité captatrice de radicaux libres, comme cela a été démontré dans diverses études, notamment celle d’Espín et al. (2000). Il est estimé que 10 % de la capacité anti-oxydante du jus de grenade est due à la présence de ces polyphénols, les anthocyanosides (Gil et al., 2000).

La capacité anti-oxydante du jus de grenade est trois fois plus grande que celle du vin rouge ou du thé vert (Gil et al., 2000).

La présence des acides gras essentiels (linoléique, linolénique et arachidonique) est de grande importance, spécialement en raison de leur teneur en acides gras polyinsaturés. Les acides gras polyinsaturés jouent un rôle très important en tant que composés prévenant contre les maladies cardiovasculaires et autres problèmes cardiaques, car ce type d’acides gras diminue considérablement les niveaux de HDL-cholestérol (mauvais cholestérol).
L’acide punique a des effets anti-athérogéniques.

Les ellagitanins peuvent être transformés en urolithines; l’urolithine A pourrait bien être le composé anti-inflammatoire le plus actif associé à la consommation de la grenade. Dans le colon les processus anti-inflammatoires pourraient être dus à la fraction non métabolisée des ellagitanins (Larrosa et al., 2010). La punicalagine est le polyphénol ayant le plus haut poids moléculaire connu, qui s’hydrolyse en acide ellagique et se métabolise dans l’appareil intestinal en générant des urolithines.

Les punicalagines sont les composés présentant la plus haute capacité anti-oxydante ou captatrice de radicaux libres, et celles-ci sont responsables d’environ 50 % de cette activité dans le jus de grenade, suivies d’autres tanins hydrolysables (33 % de l’activité totale), et en moindre mesure de l’acide ellagique (3 %) (Gil et al., 2000; García-Viguera et al., 2004).

Les principales propriétés fonctionnelles des punicalagines sont (Sánchez, 2009):

– Puissant effet anti-oxydant.

– Activité anticancéreuse.

– Effet protecteur du système cardiovasculaire.

2.4. Oxydation Vs Antioxydation

Les organismes vivants nécessitent de l’énergie, et celle-ci est obtenue des principes immédiats (hydrates de carbone, lipides et protéines).Cette énergie peut être obtenue par des réactions chimiques impliquant ou non l’oxygène. Il convient donc de distinguer le métabolisme anaérobie du métabolisme aérobie.

Il est vrai que l’obtention d’énergie de la part de la cellule est plus importante si la base de son métabolisme est l’oxygène. Avec l’oxygène la cellule peut obtenir plus d’ATP à partir des principes nutritifs (hydrates de carbone, lipides et protéines). Sans oxygène on obtient 20 % d’ATP en moins (énergie).

C6H12O6 + 6 O2 ====> 6 CO2 + 6 H2O + 38 ATP

Ces réactions oxydatives ont lieu dans les mitochondries, qui sont des structures présentes dans le cytoplasme des cellules où la molécule de glucose (6 atomes de carbone), déjà divisée en deux molécules d’acide pyruvique (3 atomes de carbone), s’oxyde peu à peu en libérant des électrons et des protons puis en acceptant finalement l’oxygène pour se transformer en eau, dioxyde de carbone et en stockant de l’énergie sous forme de liaisons triphosphates (ATP).

O2 + 4 H+ 4 e- ====> 2 H2O

Les molécules provenant de l’oxydation du glucose continuent de s’oxyder et l’oxygène diminue puis absorbe les électrons et les protons; chaque molécule d’oxygène accepte quatre électrons et quatre protons, formant ainsi 2 molécules d’eau. C’est ce que l’on appelle une tétra-réduction de l’oxygène.

Mais tout ne se passe pas toujours de manière aussi exacte, car il est calculé que dans 5 % des cas des mono-réductions et des bi-réductions se produisent, donnant lieu, non pas à de l’eau et du CO2, facilement éliminables par les émonctoires naturels (rein, poumon, peau…), mais à des espèces réactives nocives dérivées de l’oxygène (EROs ou ROS) qui sont nuisibles pour la santé car elles perpétuent l’oxydation de nos tissus sains, provoquant des pathologies.

Disons que ce 5 % est semblable à la « suie » de la « cheminée métabolique », et si elle n’est pas éliminée ou neutralisée, l’organisme tombe malade ou vieillit plus rapidement. Les systèmes les plus agressés sont l’appareil circulatoire et nerveux ou le système défensif immunitaire. Les espèces réactives dérivées de l’oxygène qui se produisent dans les cellules sont, entre autres, le péroxyde d’hydrogène (H2O2), le radical oxhydrile (-OH) et le radical superoxyde (O2•−).

Avec l’apparition de l’oxygène sur la terre certaines espèces qui n’étaient pas préparées pour l’oxydation ont disparu. Celles qui ont pu supporter l’impact de l’oxygène ont survécu, car elles ont réussi à développer un système qui les protège: le système anti-oxydant.

L’oxydation se définit comme une perte d’électrons dans les dernières couches électroniques d’atomes ou de molécules, pour se transformer en ions de charge. Les substances qui captent ces électrons se dénomment oxydantes, et en oxydant, elles se réduisent. Ces ions « oxydés » – transformés en ce que l’on appelle des radicaux libres s’ils ne sont pas neutralisés par un autre élément (réducteur) lui offrant ses propres électrons ou protons (H+) – continueront leur errance dans l’organisme jusqu’à ce qu’ils parviennent à s’emparer d’autres substrats qu’ils oxyderont à leur tour; les substrats les plus affectés sont les membranes formant les cellules. L’oxydation « incontrôlée » qui se produit dans les tissus de notre organisme provoque le vieillissement, la dégénération et, bien entendu, la maladie. Il faut donc combattre l’oxydation si l’on veut survivre.

– Superoxyde dismutase (SOD)

– Catalase (CAT)

– Glutathion peroxydase (GPx)… et autres

Ces trois enzymes forment la plus grande défense anti-radicaux dans les cellules. Il convient de tenir compte du fait qu’un excès de radicaux libres (oxydants) ou une dysfonction de notre défense enzymatique, incapable de s’opposer à l’excès de RL, a pour conséquence de développer de nombreux processus pathologiques, principalement des maladies de nature dégénérative, genre Alzheimer, Parkinson, Arthrose, etc.

Le vieillissement n’est rien d’autre qu’un déséquilibre en faveur des mécanismes d’oxydation, dû à ce que les systèmes anti-oxydants de défense sont faibles ou inefficaces.
Mais en raison du rythme de vie actuel, notre corps doit faire face à de nombreuses attaques « oxydatives » provenant de notre milieu, qui sursaturent la défense anti-oxydative innée mentionnée auparavant (enzymatique): il s’agit de la pollution, du tabac, des radiations, des innombrables conservateurs présents dans nos produits alimentaires, etc…

C’est pourquoi il faut se pourvoir de substances pouvant aider à la lutte anti-oxydative, notamment certaines vitamines hydrosolubles (Vitamines B1, B6, B12, C,) et liposolubles (Vitamine E, A), ainsi que les biocaroténoïdes et les polyphénols. Dans les plantes, les espèces réactives de l’oxygène se produisent aussi durant la photosynthèse (obtention d’énergie à partir de la lumière solaire).

Disons que les plantes aussi doivent se défendre, comme nous, pour pouvoir supporter les conditions de haute intensité lumineuse qui provoquent des oxydations. Pour cela, les caroténoïdes, les bioflavonoïdes et autres substances protègent les végétaux des oxydations. Tout le monde sait que si des espèces comme la tomate, le brocoli, l’orange ou la pomme ne contenaient pas de substances anti-oxydantes elles ne se conserveraient pas, mais tout simplement elles se dénaturaliseraient. Ainsi donc, si on incorpore les nutriments en question à notre régime alimentaire, ceux-ci stimuleront notre système anti-oxydant en diminuant ce que l’on dénomme le « stress » oxydatif.

L’aide anti-oxydative est toujours nécessaire, spécialement lorsque notre organisme est en train de traverser une étape compliquée pour le métabolisme, comme c’est le cas d’un grand effort physique (grossesse, croissance, compétitions, etc.), ou lorsqu’il faut combattre une infection, endurer un choc postopératoire, ou tout simplement lorsque notre corps entre dans une « étape » évolutive (ménopause ou andropause).

C’est pour cela que la recherche de nutriments anti-oxydatifs, provenant des fruits et des légumes résistant le mieux à l’impact de l’énergie lumineuse du soleil, sont ceux qui nous intéressent le plus. C’est lorsqu’un fruit ou un légume, dans sa maturité, offre la plus grande concentration d’antioxydants qu’il faut le consommer. Les couleurs attractives constituent la référence principale d’une haute concentration en substances anti-oxydantes, comme les carotènes, les polyphénols, les resvératrols, etc. Il convient de mettre spécialement l’accent sur la grenade, car elle possède une teneur en antioxydants bien plus élevée que d’autres fruits ayant la réputation d’être très anti-oxydantes, comme les agrumes ou les myrtilles, et même le thé vert ou le vin rouge.

Dr. José Faus Vitoria (Nº d’ordre professionnel: 9582-Valencia)

Expert en Ozonothérapie, Homéopathie et Médecine Manuelle República Argentina, 52, 2º, 3ª.

46700-Gandia

Nº de Téléphone : 96 2870827 http://www.doctorfaus.com

3. Grenade et santé

La grenade (Punica granatum L.) est un fruit millénaire, mystique et distinctif. Durant l’antiquité elle a été louée dans différents textes – dans la Bible, dans la Torah des juifs ou dans le Talmud de Babylone – comme un fruit sacré ayant des pouvoirs sur la fertilité, l’abondance et la bonne fortune. La grenade est présente aussi dans certaines cérémonies, dans l’art et la mythologie des égyptiens et des grecs, et c’était également l’emblème personnel de l’empereur romain Maximus.

En plus de cette présence historique, la grenade a été utilisée pour le traitement de nombreuses maladies dans différents types de médecine. La médecine Ayurveda (hindoue) considère la grenade comme un remède adéquat pour le traitement des parasites, de la diarrhée et des ulcères, et elle est considérée également comme ayant des propriétés épuratives. La grenade sert aussi en tant que remède contre le diabète dans la médecine Unani pratiquée en Inde. L’intérêt considérable qui existe actuellement sur les vertus médicinales et nutritionnelles de la grenade a commencé en l’an 2000 ; dès lors, plus de 200 références ont été publiées à ce sujet, décrivant les bienfaits de la grenade et de ses produits dérivés sur la santé. Auparavant, durant la période allant de 1950 à 1999, seulement 25 publications scientifiques avaient été publiées sur cette matière.

Les propriétés potentiellement thérapeutiques de la grenade sont très vastes, comprenant traitements et prévention contre le cancer, les maladies cardiovasculaires, l’Alzheimer, les maladies inflammatoires, les maladies buccales et cutanées, l’obésité, les troubles de l’érection ou la diarrhée.

Voici à présent, de manière détaillée, les principaux résultats d’une révision bibliographique concernant la littérature scientifique existante jusqu’en 2011, où sont décrites les diverses applications thérapeutiques de la grenade qui ont été énoncées ci-dessus.

3.1. Propriétés Anticancéreuses et Anti-tumorales

Nombreuses sont les études réalisées pour évaluer l’efficacité de la grenade et de ses produits dérivés, dotés d‘une grande activité anti-oxydante et agissant en tant que facteurs antiprolifératifs, anti-invasifs et pro-apoptotiques sur des cellules malades et chez des modèles animaux (Lansky et Newman 2007; Syed et al., 2007; Hong et al., 2008; Hamad et Al-Momene 2009).

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Hong et al. (2008) ont démontré que le jus et les extraits provenant de la grenade constituent de puissants inhibiteurs de la croissance cellulaire, et ils sont même plus puissants que certains polyphénols considérés de manière isolée; cela suggère un effet synergique des phytochimiques présents dans la grenade et dans ses extraits. Un extrait de grenade appliqué comme prétraitement topique diminue l’incidence d’une tumeur chez les souris de 100 % à 30 %, augmentant en outre la latence dans le développement de la tumeur de 9 à 14 semaines (Afaq et al., 2005).

Albretch et al. (2004) ont étudié l’effet de l’huile de grenade, des polyphénols de l’écorce, des membranes et du jus fermenté sur le cancer de la prostate. Tous ces agents, de manière séparée, ont inhibés la prolifération in vitro des cellules cancéreuses dans les cellules humaines de LNCaP, PC-3 et DU 145; cela démontre l’évidente activité anti-tumorale des produits dérivés de la grenade sur le cancer de la prostate.

Kohno et al. (2004) ont démontré que l’administration d’huile de pépins de grenade dans le régime alimentaire inhibe l’incidence et la multiplication des adénocarcinomes du colon chez les rats. L’inhibition des tumeurs du colon au moyen de l’huile de pépins est associée à l’augmentation des acides linoléniques conjugués dans la muqueuse du colon et dans le foie. Il y a des preuves scientifiques qui démontrent que le jus de grenade supprime l’expression COX-2 induite par le TNF- , la voie NF-κB et l’activation de Akt. Certains composants bioactifs présents dans le jus de grenade, tels les anthocyanosides et les flavonols, peuvent être les responsables de l’augmentation de l’activité antiproliférative des cellules cancéreuses (Adams et al., 2006).

Seeram et al. (2005b) ont décrit la grande activité antiproliférative du jus de grenade sur diverses lignes cellulaires tumorales, avec une grande inhibition de l’ordre de 30 % jusqu’à 100 %. Le jus de grenade, l’acide ellagique et la punicalagine ont induit l’apoptose (forme de mort cellulaire qui est réglée de manière génétique) des cellules HT-29 du colon; cependant, dans les cellules HCT116 du colon, c’est l’acide ellagique et les punicalagines qui ont contribué à l’apoptose, non pas le jus de grenade (Seeram et al., 2005b).

Ainsi donc, les extraits d’écorce de grenade, riches en acide ellagique et en punicalagines, pourraient constituer un futur traitement pour le cancer du colon.

Lansky et al. (2005b) ont affirmé que certains composants présents dans la grenade ont inhibé de manière significative l’invasion de cellules cancéreuses de la prostate in vitro (cellules PC-3).

Fjaeraa et Nanberg (2009) ont démontré que l’acide ellagique a induit l’apoptose par le biais de la mesure de la rupture et par l’altération de l’ADN dans le cycle cellulaire. González-Sarrías et al. (2009) ont suggéré que l’acide ellagique et ses métabolites, notamment les urolithines A et B, peuvent contribuer à la prévention du cancer du colon.

Hong et al. (2008) ont prouvé que le jus et les extraits de grenade ont une grande capacité pour détenir la prolifération et stimuler l’apoptose dans les cellules cancéreuses de la prostate. Plus récemment, Koyama et al. (2010) ont démontré qu’un traitement sur les cellules LAPC4 de la prostate avec des extraits de grenade stabilisés dans la teneur en ellagitanins (punicalagine) ont inhibé de 37 % la prolifération et ont conduit à l’apoptose.

Suite à ce qui a été exposé ci-dessus, nous pouvons conclure que la grenade et ses produits dérivés ont un effet bénéfique sur les maladies cancéreuses et tumorales dû à leur teneur élevée en composés phénoliques, tels les anthocyanosides, l’acide ellagique et les punicalagines. En outre, à partir de chacun des cas étudiés, il a été démontré que les produits dérivés de la grenade et de ses extraits ont différentes aptitudes, et il en est de même si les composés responsables sont administrés de manière individuelle ou isolés.

Ainsi donc, l’utilisation de la grenade et de ses produits dérivés possède une grande dépendance dans le type d’affection. Il est important de remarquer que dans tous les cas étudiés il est question de prévention et de traitement, mais non pas de guérison du cancer ou des tumeurs. La grenade et ses produits dérivés, dû à leur composition phytochimique, sont des produits très recommandables pour la prévention et le traitement du cancer.

Enfin et en guise de résumé, nous décrivons les principales actions ou effets anti-tumoraux de la grenade et de ses produits dérivés sur les différentes maladies cancéreuses (sein, colon, prostate, etc.).

Principaux effets anti-tumoraux de la grenade.

– Antiprolifératif: interruption de la croissance tumorale.

– Induit l’apoptose: Mort cellulaire induite (suicide).

– Inhibe le facteur nucléaire ĸB (NF-ĸB): Contrôle l’expression de plus de 200 gènes (système immunitaire, prolifération cellulaire, invasion tumo
rale, métastase).

– Anti-angiogenèse: Formation de nouveaux vaisseaux sanguins.

– Inhibe l’invasion tumorale (métalloprotéinases).

Source: Dr. Gilberto E. Chéchile Toniolo (2011). II Symposium International sur le Grenadier, Madrid, Espagne.

3.2. Prévention des Maladies Cardiovasculaires

La dyslipidémie est l’un des facteurs de risque les plus importants pour le développement des maladies coronaires. Elle se caractérise par des niveaux élevés de cholestérol à basse densité (LDL) et/ou par des niveaux faibles de cholestérol à haute densité (HDL) (Esmaillzadeh et Azadbakht 2008). Le cholestérol se divise en deux types: le cholestérol à basse densité (LDL, ou mauvais cholestérol) et les lipoprotéines à haute densité (HDL, ou bon cholestérol).

Le bon cholestérol (HDL) est ainsi dénommé car il semble favoriser la diminution du niveau de cholestérol dans le sang; le cholestérol à haute densité est produit de manière naturelle par l’organisme lui-même, et il élimine le cholestérol des parois artérielles en le ramenant au foie. Le mauvais cholestérol s’accumule dans les parois artérielles, formant une plaque qui entrave la circulation du sang vers le cœur. C’est pourquoi, lorsque le taux de cholestérol LDL est trop élevé, le risque de maladie cardiovasculaire augmente. Il semblerait que l’oxydation du LDL contribue à l’athérosclérose et aux maladies cardiovasculaires (Heinecke 2006).

Plusieurs études in vitro ont été réalisées sur des animaux et sur des êtres humains avec divers produits en rapport avec la grenade et leur composition pour la prévention et l’atténuation de l’athérosclérose et de l’oxydation du LDL (Aviram et al., 2000; Sezer et al., 2007; Basu et Penugonda 2009; Davidson et al., 2009; Fuhrman et al., 2010). Aviram et al. (2000), en utilisant des sujets masculins en bonne santé, ont analysé l’effet de la consommation du jus de grenade sur l’oxydation du LDL; l’étude a déterminé que le LDL baisse et que l’activité du HDL augmente dans une proportion de 20 %. Seezer et al. (2007) ont comparé la teneur totale en polyphénols et l’activité anti-oxydante des vins de grenade et du vin rouge.

Aussi bien la teneur en polyphénols que l’activité anti-oxydante étaient supérieures dans les vins de grenade que dans les vins rouges. Les deux types de vins ont fait baisser le niveau de LDL, mais dû à sa capacité anti-oxydante plus puissante la diminution produite par le vin de grenade a été supérieure à celle du vin rouge : 24 % pour le vin de grenade et 14 % pour le vin rouge. Esmaillzadeh et al. (2006) ont administré 40 g de jus concentré de grenade à des patients diabétiques et hyperlipidémiques (niveaux élevés de cholestérol et de triglycérides) durant 8 semaines. À la fin de l’étude, les niveaux de triglycérides et de HDL n’avaient pas changé. Cependant, une diminution s’était produite sur le niveau de cholestérol total (5,43 %), sur le LDL (9,24 %), sur le quotient cholestérol total/HDL (7,27 %) et sur le quotient LDL/ HDL (11,76 %).

Basu et Penugonda (2009) ont suggéré que le mécanisme principal du jus de grenade en tant qu’anti-athérogénique peut se résumer par les affirmations suivantes:

– Il augmente l’activité anti-oxydante du sérum sanguin, en diminuant les lipides du plasma et la péroxydation lipidique.

– Il diminue l’oxydation du LDL.

– Il diminue les aires de lésions par athérosclérose.

– Il diminue la pression artérielle systolique.

Ainsi, il existe un effet favorable de la consommation de jus de grenade sur la progression de l’athérosclérose et par conséquent sur le développement des maladies coronaires. Le Docteur Aviram a réalisé de nombreuses expériences sur des patients en bonne santé et sur des patients hypertendus, auxquels on a administré du jus de grenade durant différentes périodes de temps. Suite à la réalisation de ces études, la conclusion est que la pression artérielle s’est vue diminuée jusqu’à 36 % après deux semaines de traitement au jus de grenade. Cette diminution a été attribuée au pouvoir anti-oxydant élevé des polyphénols de la grenade (Aviram et Dornfeld, 2001; Aviram et al., 2004).

3.3. Propriétés Anti-inflammatoires

L’inflammation, la première défense physiologique du corps humain, peut nous protéger des lésions causées par les blessures ou les empoisonnements. Ce système de défense peut anéantir les micro-organismes infectieux, éliminer les irritations et maintenir les fonctions physiologiques dans leur état normal. Cependant, une surexposition aux inflammations peut causer certaines dysfonctions physiologiques, telles l’asthme et l’arthrite (Lee et al., 2010).

Il y a de nombreuses preuves scientifiques qui démontrent clairement la propriété anti-inflammatoire de la grenade et de ses produits dérivés (Lansky et Newman, 2007; Shukla et al., 2008; Larrosa et al., 2010; Lee et al., 2010). Certains extraits de grenade, notamment les pépins pressés à froid, inhibent l’action des enzymes cyclo-oxygénases et lipo-oxygénases in vitro. La cyclo-oxygénase est une enzyme très importante pour la conversion de l’acide arachidonique en prostaglandines, qui sont des médiateurs importants de l’inflammation, de sorte que cet acide se trouve fortement inhibé par la consommation d’extraits de grenade. La lipo-oxygénase conduit à la transformation de l’arachidonique en leucotriènes, qui sont d’autres médiateurs de l’inflammation, qui est également inhibée par les extraits de pépins de grenade (TomásBarberán, 2010).

Boussetta et al. (2009) ont prouvé que l’acide punique, qui est un acide gras conjugué présent dans l’huile de pépins de grenade, possède un effet anti-inflammatoire démontré in vivo et limitant par conséquent la péroxydation lipidique.

Lee et al. (2010) ont analysé quatre tanins hydrolysables, dont la punicalagine et la punicaline, tous isolés de la grenade. Chacun de ces composés, à différentes doses, produit une inhibition significative de la production de monoxyde d’azote (NO) dans des études in vitro, ce qui implique un effet anti-inflammatoire.

De Nigris et al. (2007) ont démontré que l’administration de jus de grenade et d’extraits de grenade à des rats obèses diminue de manière significative l’expression de certains marqueurs génétiques ayant une influence sur l’inflammation cardiovasculaire.

Par la suite, Romier-Crouzet (2009) ont obtenu des résultats similaires avec du jus de grenade et des extraits de grenade, en observant une prévention inflammatoire comme conséquence de la teneur élevée en acide ellagique. Enfin, Larrosa et al. (2010) ont observé que l’administration des extraits de grenade diminue les niveaux de prostaglandines dans la muqueuse du colon dû, une fois de plus, aux niveaux élevés d’acide ellagique dans la grenade.

3.4. La Grenade et ses Propriétés Contre le Diabète

Le diabète est la maladie métabolique la plus commune dans le monde, et elle affecte des millions de personnes. D’après la Fédération Internationale du Diabète, l’estimation pour l’année 2025 prévoit que cette maladie touchera environ 333 millions de personnes. Après les maladies cardiovasculaires et oncologiques, le diabète occupe la troisième place en ordre d’importance.

C’est là que la grenade et ses produits dérivés peuvent jouer un rôle primordial, car il y a de nombreuses preuves scientifiques concernant les propriétés antidiabétiques de ce fruit (Huang et al., 2005; Li et al., 2005; Katz et al., 2007; Parmar y Kar, 2007; Li et al., 2008; Bagri et al., 2009).

Le diabète est associé à un niveau élevé de stress oxydatif et au développement de l’athérosclérose; il parait évident que les composés anti-oxydants de la grenade peuvent exercer une influence significative sur le diabète.

Par exemple, Katz et al. (2007) ont démontré l’activité hypoglycémique des fleurs, des pépins et du jus de grenade. Les mécanismes selon lesquels la grenade et ses produits dérivés exercent cet effet ne sont pas encore connus. Cependant, et bien que les hypothèses concernant ces mécanismes sont nombreuses, elles semblent toutes suggérer l’inhibition de certains marqueurs génétiques et de certains composés qui induisent le stress oxydatif.

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Par exemple, Li et al. (2005), ont suggéré l’inhibition de l’enzyme -glucosidase en tant que mécanisme pour la diminution du diabète, et en rapport avec des extraits de fleurs de grenade. Pamar et Kar (2007) ont démontré que la consommation d’extrait d’écorce de grenade normalise les effets adverses d’un composé induisant le diabète chez les souris.
Mcfarlin et al. (2009) ont étudié l’effet de l’huile de pépins de grenade sur l’accumulation de graisse chez les souris, et ils ont observé une amélioration de la sensibilité à l’insuline.

Toutes ces preuves ajoutées à celles relatives aux maladies cardiovasculaires, suggèrent un effet bénéfique de la grenade et de ses produits dérivés sur le diabète ainsi que sur de nombreuses maladies cardiovasculaires chez des patients diabétiques, car cet effet a également été démontré sur les maladies coronaires.

Les principaux composants présentant des propriétés antidiabétiques sont les polyphénols; ces composés ont une influence sur la glycémie par le biais de nombreux mécanismes, parmi lesquels l’inhibition de l’absorption du glucose à travers l’intestin ou à travers les tissus périphériques. Le mécanisme le plus probable dans la diminution du diabète est l’inhibition de l’enzyme -glucosidase. D’autres mécanismes suggèrent l’inhibition de la glycémie due à une absorption par les tissus périphériques et non pas par l’intestin (Scalbert et al., 2005).

3.5. Prévention de la Détérioration Oxydative

La détérioration oxydative est un sujet de toute actualité, et le meilleur exemple de cette affirmation est que l’activité des fruits et des légumes contre la détérioration oxydative (teneur élevée en composés anti-oxydants) est l’une des propriétés ou caractéristiques les plus appréciées par les consommateurs. D’une manière générale on peut définir un antioxydant comme une substance naturelle ou artificielle ayant la capacité de neutraliser et de protéger un système biologique face aux radicaux libres, tels les radicaux de l’oxygène et de l’azote, et les radicaux lipidiques (Cano y Arnao, 2004).

Ces propriétés anti-oxydantes confèrent aux fruits et aux légumes des propriétés bénéfiques pour la santé, en protégeant ou en diminuant le risque de souffrir certaines maladies dégénératives (Brandt et al., 2004; Chen et al., 2007). Ainsi donc, lors de ces dernières années la teneur en antioxydants est devenue un paramètre très important en ce qui concerne la qualité des fruits et légumes. Parmi les composés ayant des propriétés anti-oxydantes il faut mettre l’accent sur les anthocyanosides et autres phénols (Espín et al., 2007, Dorais et al., 2008), sur les caroténoïdes (Perera et Yen, 2007) et sur les vitamines A, C et E (Hoursome et al., 2008).

Les composés responsables du grand pouvoir anti-oxydant de la grenade et de ses produits dérivés ont été étudiés par de nombreux auteurs, aussi bien dans des modèles in vitro que dans des modèles in vivo. L’activité anti-oxydante in vitro de la grenade et de ses produits dérivés a été évaluée par plusieurs auteurs (Naveena et al., 2008; Cam et al., 2009; Mousavinejad et al., 2009; Tezcan et al., 2009). Tzulker et al. (2007) ont déterminé que la haute capacité anti-oxydante de la grenade et de ses produits dérivés est due à la présence des punicalagines dans sa composition, et non pas aux anthocyanosides comme on le croyait auparavant.

Les mécanismes de l’activité anti-oxydante in vivo ne sont pas clairs, mais on sait que ces mécanismes agissent sur les matrices biologiques d’une manière très complexe.

MadrigalCarballo et al. (2009) ont suggéré que les composés phénoliques de la grenade éprouvent une réaction redox étant donné que les groupes hydroxyles des molécules phénoliques fournissent de l’hydrogène aux agents réducteurs. D’autres auteurs (Amarrowicz et al., 2004) affirment que l’activité anti-oxydante des composés phénoliques est due à son habileté pour attraper les radicaux libres et les cations métalliques chélates.

3.6. Prévention Sur les Problèmes de la Peau

Le processus de photovieillissement implique des lésions moléculaires et structurelles de la peau, telles que l’inflammation, la diminution dans la synthèse du collagène, le grossissement ou la prolifération de l’épiderme (partie superficielle de la peau), la dégradation incomplète des fragments de collagène et l’oxydation des protéines.

Toutes ces modifications se traduisent cliniquement en une peau émaciée, des rides, des changements dans sa coloration qui vire au jaunâtre, des taches blanches ovales ou rondes, ou des taches sombres irrégulières et des télangiectasies (vaisseaux sanguins évidents), entre autres. On assiste aussi à l’apparition de lésions bénignes telles que les kératoses séborrhéiques ou lentiges (élévations ou taches de couleur café), hyperplasies sébacées et lésions pré-malignes comme les kératoses actiniques.

Les lésions de la peau se produisent comme conséquence du vieillissement naturel. Cependant, les expositions de la peau au soleil induit l’apparition de lésions majeures. L’exposition prolongée aux rayons ultraviolets peut provoquer de sérieuses complications, telles que le cancer de la peau.

Les études réalisées sur divers extraits de grenade (Aslam et al., 2006) suggèrent que les extraits provenant de l’écorce favorisent la régénération du derme, tandis que les extraits provenant de l’huile de pépins régénère l’épiderme.

Pacheco-Palencia et al. (2008) ont décrit les propriétés protectrices des extraits de grenade contre les rayons UVA et UVB, dû à la réduction de la génération d’espèces réactives de l’oxygène (ROS). Afaq et al. (2009) ont suggéré que les lésions cutanées induites par les rayons UVB peuvent être diminuées en consommant des produits dérivés de la peau et des pépins de la grenade.

Toutes ces preuves scientifiques démontrent les excellentes propriétés pour la protection de la peau des extraits d’écorce et de pépins de grenade.

3.7. Propriétés Antimicrobiennes de la Grenade et de ses Produits dérivés

Il existe de nombreuses technologies de conservation des aliments, certaines en usage depuis très longtemps, qui protègent les aliments de l’altération causée par les micro-organismes. Ainsi donc, les micro-organismes peuvent être inhibés par réfrigération, par réduction de l’activité de l’eau, par acidification, par modification de l’atmosphère du récipient, par traitements non thermiques, ou en ajoutant des composés antimicrobiens.

Les produits antimicrobiens pour usage alimentaire sont des composés chimiques, ajoutés ou naturellement présents dans les aliments, qui retardent la croissance ou provoquent la mort des micro-organismes, augmentant ainsi la résistance à l’altération de la qualité ou de la sécurité des aliments.

Les cibles principales des agents antimicrobiens sont les micro-organismes producteurs d’intoxications alimentaires (agents infectieux et producteurs de toxines), les micro-organismes qui altèrent les aliments, dont les produits métaboliques terminaux (les catabolites) ou les enzymes causant de mauvaises odeurs, des saveurs désagréables, des problèmes de texture, des changements de coloration et/ou des risques sanitaires (Davidson et Zivanovic, 2003).

L’utilisation d’agents chimiques et synthétiques ayant une activité anti-microbiologique considérable, comme inhibiteur de la croissance microbienne, est l’une des techniques les plus anciennes pour le contrôle de la croissance microbienne, et c‘est donc une technique adéquate de conservation (Viuda-Martos et al., 2008).

Actuellement, il y a tendance à substituer ces agents chimiques par d’éventuels traitements naturels consistant à appliquer les agents présents dans les fruits, les légumes et les herbes aromatiques. Les principaux agents naturels antimicrobiens sont les huiles essentielles des herbes aromatiques et des épices. Les huiles essentielles dérivées des plantes sont bien connues pour leur activité antimicrobienne élevée contre un vaste éventail de bactéries et de champignons, en plus de stimuler l’activité anti-oxydante des propres produits traités (Ayala-Zavala et al., 2005). L’activité antimicrobienne de la grenade et de ses produits dérivés a été démontrée dans de nombreuses études qui ont constaté l’inhibition de l’activité de nombreux micro-organismes (Reddy et al., 2007; McCarrell, 2008; Al-Zoreky 2009; Choio et al., 2009; Gould et al., 2009). Reddy et al. (2007) ont démontré que différents extraits de grenade dans différents solvants (eau, éthanol, etc.) présentent une activité antimicrobienne significative contre E. coli, Pseudomonas aeruginosa, Candida albicans, Cryptococcus neoformans et S. aureus.

Al-Zoreky (2009) a démontré que les extraits de l’écorce de grenade constituent un puissant inhibiteur de la croissance de Listeria monocytogenes, S. aureus, E. coli et Yersinia enterocolitica. Choi et al. (2009) ont étudié l’effet in vivo et in vitro de l’application de diverses concentrations d’extraits d’écorce de grenade pour inhiber la croissance de la Salmonelle, en constatant que la dose minimale était de 62,5 mg/L.

En général, la puissance inhibitrice élevée de la grenade et de ses produits dérivés est attribuée à la concentration élevée de composés tels que les polyphénols, les tanins et les anthocyanosides. Des études très récentes ont démontré que l’utilisation de produits dérivés et de sous-produits, comme condiment alimentaire, non seulement améliore sa capacité anti-oxydante mais garantit aussi une totale innocuité due à la grande capacité de la grenade et de ses extraits dans l’inhibition de l’activité des micro-organismes provoquant la détérioration des aliments (Navarro et al., 2011; Viuda-Martos et al., 2011b).Di Silvestro et al. (2009)

3.8. Effets de la Grenade Sur la Santé Bucco-dentaire

Avoir une santé dentaire optimale n’est pas seulement important pour préserver l’apparence et la fonction des dents, mais aussi pour nous protéger contre les maladies cardiovasculaires. Actuellement, la science reconnait que les maladies périodontales et inflammatoires chroniques sont étroitement liées à l’aggravement des maladies cardiovasculaires (Dumitrescu, 2005).

Di Silvestro et al. (2009) ont démontré que le rinçage buccal à base d’extraits de grenade diminue de manière efficace la quantité de micro-organismes de la plaque dentaire. Cette propriété est attribuée principalement à la nette influence des composés polyphénoliques et flavonoïdes sur le développement de la gingivite. La gingivite est une maladie buccale bac térienne, provoquant l’inflammation et le saignement des gencives, causée notamment par les restes d’aliments coincés entre les dents.

Menezes et al. (2006) ont étudié l’effet produit par l’extrait de grenade sur les micro-organismes de la plaque dentaire, et ils ont constaté une efficacité élevée, car le nombre de micro-organismes diminuait de 84 %.

Sastravaha et al. (2005) ont démontré l’efficacité d’un gel contenant des extraits de grenade en tant que traitement additionnel pour compléter les thérapies périodontales habituelles.
Badria et Zidan (2004) ont démontré que les flavonoïdes de la grenade possèdent une action antibactérienne in vitro contre les micro-organismes responsables de la gingivite.

Les références concernant l’effet de la grenade et de ses produits dérivés sur les maladies buccodentaires sont moins nombreuses que celles concernant les maladies cancéreuses ou cardiovasculaires. Les cas décrits ci-dessus constituent les exemples les plus récents de ce type de recherches. La consommation de la grenade, fraiche, sous forme d’aliment dérivé ou sous forme d’extrait, est non seulement agréable, dû à sa saveur délicieuse, mais c’est aussi un remède excellent pour une santé bucco-dentaire adéquate.

3.9. Autres Propriétés de la Grenade sur la Santé

3.9.1. La grenade et ses effets contre la diarrhée

Il existe uniquement deux études récentes qui ont mis en évidence l’effet des extraits de l’écorce de grenade sur la prévention de la diarrhée. Ces deux expériences, réalisées sur des rats de laboratoire, ont consisté à appliquer un extrait élaboré à base de peau/écorce de grenade, qui a eu pour effet de diminuer aussi bien le nombre que la masse des déjections. Les études ont été effectuées par Qnais et al. (2007) et Olapour et al. (2009). Les doses proposées par ces derniers pour le traitement de cette maladie était de 400 mg/kg de poids corporel.

3.9.2 La grenade et ses effets sur la qualité du sperme et sur les troubles de l’érection

L’objectif du sperme est essentiellement la reproduction, car il agit comme un « véhicule » pour transporter les spermatozoïdes dans l’appareil reproducteur féminin. Bien que l’éjaculation de sperme accompagne l’orgasme et le plaisir sexuel, l’érection et l’orgasme sont contrôlés par des mécanismes indépendants, de sorte que l’émission de sperme n’est pas essentielle pour la jouissance sexuelle.

La consommation de jus de grenade produit une croissance de la concentration de sperme dans l’épididyme, une meilleure mobilité et une plus grande densité de cellules spermatogéniques; en outre, il a été observé que la quantité de sperme de mauvaise qualité diminue en comparaison avec le groupe référence ou contrôle (Türk et al., 2008).

Dans une étude plus récente, ce même groupe de chercheurs a suggéré que l’acide ellagique a un effet protecteur aussi bien sur les testicules que sur les spermatozoïdes. Cet effet pourrait avoir un rapport avec l’action élevée de l’acide ellagique contre le stress oxydatif (Türk et al., 2010).

Quant à la dysfonction érectile ou à l’impuissance sexuelle, qui consiste dans l’incapacité durable d’obtenir ou de maintenir une érection suffisamment rigide pour donner lieu à une relation sexuelle satisfaisante, il a été déterminé, dans une étude réalisée par Forest et al. (2007), qu’après quatre semaines de consommation de jus de grenade les patients avaient une meilleure activité érectile que d’autres patients auxquels on avait administré un placébo.

3.9.3. Effet de la grenade sur l’obésité

L’obésité est une maladie chronique d’origine multifactorielle qui se caractérise par une accumulation excessive de graisse ou une hypertrophie générale du tissu adipeux dans le corps. En d’autres termes, on parle d’obésité lorsque la réserve naturelle d’énergie des êtres humains et des autres mammifères, stockée sous forme de graisse corporelle, augmente jusqu’à un point où elle est associée à de nombreuses complications, notamment à certaines conditions de santé, à certaines maladies et à une croissance de la mortalité.

L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) définit l’obésité comme l’état d’un individu lorsque l’IMC ou indice de masse corporelle (calcul entre la stature et le poids de l’individu) est égal ou supérieur à 30 kg/m2. Le périmètre abdominal constitue aussi un signe d’obésité lorsqu’il est égal ou supérieur à 102 cm chez les hommes et à 88 cm chez les femmes. L’obésité est l’un des premiers facteurs de risque du syndrome métabolique, c’est à dire qu’elle prédispose à diverses maladies, notamment aux maladies cardiovasculaires, au diabète mellitus de type 2, à l’apnée du sommeil, à l’ictus, à l’ostéoarthrite, ainsi qu’à certaines formes de cancer et à certaines affections dermatologiques et gastro-intestinales.

Bien que l’obésité soit une condition clinique individuelle elle est devenue un problème de santé publique sérieux qui augmente sans cesse. L’OMS considère que « l’obésité a atteint des proportions épidémiques au niveau mondial, et chaque année au moins 2,6 millions de personnes perdent la vie à cause de l’obésité ou du surpoids.

Auparavant ce problème était considéré comme spécifique des pays à hauts revenus, mais actuellement l’obésité est fortement présente dans les pays disposant de faibles ou de moyens revenus ».

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